La biographie officielle de Steve Job ce qui m'a choqué ou étonné
Ce livre est une pure merveille pour ceux que l'Amérique a fait rêver comme moi devant la dernière séance d'Eddy Mitchell avec les films de cow-boys, avec l'arrivée de la micro-informatique, les grands films... Puisque c'est une biographie et qu'il n'y a aucun secret d'intrigue à dévoiler je vais me permettre de placer les trois ou quatre extraits qui m'ont le plus marqué dans le livre et qui feront parler pas mal dans les chaumières ou resteront dans la légende pendant longtemps.
Les voici donc dans l'ordre chronologique d'apparition:
Extrait 1 Un monsieur cracra
Il y avait aussi le problème de l’hygiène. Jobs restait convaincu, contre toute évidence, que ses régimes végétaliens le dispensaient d’utiliser du déodorant ou de prendre une douche régulièrement. « On aurait dû le fiche dehors et lui dire d’aller se laver, m’explique Markkula. Aux réunions on avait sous les yeux ses pieds crasseux. » Parfois, pour soulager le stress, il allait tremper ses pieds dans la cuvette des toilettes, une pratique qui avait le don de dégoûter ses collègues.
Extrait 2 Un type inhumain
Pour minimiser les pertes, il procéda à un dégraissage massif, qu’il effectua avec sa brutalité coutumière. Comme le dit Pam Kerwin : « Il n’a offert ni compassion, ni compensation financière pour rendre moins douloureux le limogeage de ces gens. » Jobs voulait que les licenciements prennent effet sur-le-champ, et sans indemnité de départ. Pam emmena Jobs faire un tour sur le parking et le supplia d’accorder aux salariés au moins deux semaines de préavis. — D’accord. Mais le préavis est rétroactif et il a pris effet il y a quinze jours !
Extrait 3 Finalement pas si peu désintéressé par l'argent bien au contraire
Le problème des compensations faisait écho au comportement étrange de Jobs. Il refusait d’avoir une place de parking avec la mention « Réservé au P-DG », mais s’octroyait le droit de se garer sur les emplacements dévolus aux personnes handicapées. De même, il voulait être vu (par les autres comme par lui-même) comme un homme désireux de travailler pour un dollar par an, tout en trouvant normal de se voir offrir d’énormes portefeuilles de stock-options. Son attitude reflétait les contradictions d’un rebelle devenu un homme d’affaires, qui voulait croire qu’il avait trouvé « l’harmonie, l’ouverture, le détachement » sans se vendre ni se trahir.
Extrait 4 Une taille inimaginable en s'adressant au président OBAMA
Jobs rappela qu’il était urgent de trouver un moyen de former plus d’ingénieurs américains. Apple employait sept cent mille personnes dans ses usines en Chine, parce qu’il avait besoin de trente mille ingénieurs sur site pour les superviser. « On pourrait en engager autant aux États-Unis. Ces ingénieurs d’usine n’ont pas besoin d’un doctorat ni d’être des génies, simplement de posséder les compétences d’ingénierie basiques.
Attention, ces extraits ne sont qu'un infime contenu du livre, pour ceux qui sont dans l'informatique depuis longtemps vous allez vous retrouver plongé dans un univers presque familier, surtout pour ceux qui lisaient beaucoup par exemple hebdo-logiciel et autres revues informatiques ou qui avaient des "Amiga", "Atari", "TI99"...
Pour les autres, ceux qui ont directement commencé par les PC le début du livre sera certainement moins touchant, néanmoins vous serez surpris de constater que vous n'êtes pas sous OS Apple non pas par la faute de Microsoft, mais bien de la faute de Steve.
Pour ceux qui n'y connaissent rien et que l'informatique n'intéresse pas, c'est aussi du petit lait, vous serait plongé dans l'époque de Bob Dylan, dans une saga familiale, des épreuves de la vie, une partie de l'histoire du cinéma d'animation avec "Toy story", "mille et une patte"... Si si je vous assure j'en connais une qui est bien loin de l'informatique et qui pourtant se régale à lire aussi cette bio.
Je suis prêt à parier que la même chose se reproduit en ce moment témoin cette tablette qui arrive, nous pouvons voir qu'elle reprend par exemple le fameux gorilla, les usines en Chine m'effraient aussi le savoir-faire se déplace et le système pyramidal à la façon Apple sera copié à coup sûr là-bas.
Espérons que le fils de Steve redressera la barre dans 10 ans et redonnera un nouveau souffle à l'innovation, peut-être avec une alliance Google-Apple qui permettra aux Américains de sauver les meubles ?