Tentpole loupé pour LUC
Le tentpole est loupé ci-dessous je vous mets un extrait qui explique bien mieux que moi ce que c'est.
Le propre de la mégalomanie, ce n'est pas de parler de soi à la troisième personne. C'est de voir toujours plus grand. Et il manque toujours un gibier au tableau de chasse hors du commun de Luc. Un animal rare qu'un chasseur comme lui peut attendre toute sa vie, sans jamais le voir s'approcher. Il s'agit du film au-dessus du stade du blockbuster, celui qui franchit le milliard de recettes : le tentpole. Le terme désigne l'arête centrale d'un chapiteau, la pièce qui supporte toute la structure. Dans la terminologie hollywoodienne, un tentpole est un film à gros budget (au moins 150 millions de dollars) dont on espère que ses recettes seront colossales et financeront, pendant des années, les films moins rentables. Quelques chasseurs encore en vie ont capturé cette proie : James Cameron avec Avatar (2,7 milliards de dollars de recettes mondiales), douze ans auparavant son Titanic (1,8 milliards de dollars), Georges Lucas dès ses débuts en 1977 avec Star Wars, ou encore les sept films d'Harry Potter réalisés par quatre réalisateurs différents18 et qui rapporteront au total près de 7,5 milliards de dollars. En réalité, avec le tentpole, on ne parle plus vraiment d'un film. Il s'agit davantage de la possibilité de créer, à chaque fois, une nouvelle multinationale, avec ses produits dérivés, son marketing, sa franchise, ses single musicaux, ses sonneries de portables, ses droits publicitaires et, parfois, son parc d'attractions à la clef. Pour que cette marque soit la plus grosse possible, on lui associe d'autres grosses marques. Ainsi, sur Valerian, Luc s'associe à Yahoo pour un concours de costumes annoncés sur les réseaux sociaux par une vidéo. Autre exemple, le cinéaste crée le buz en annonçant qu'il a donné un rôle à la chanteuse superstar Rihanna. Pour Luc, la première tentative de tentpole fut Arthur et les Minimoys. Ce fut un échec.
Cet extrait provient du livre “Luc Besson L’homme qui voulait être aimé, la biographie non autorisée”[1]
étant fan des films de Luc je ne pouvais rester sans lire ce livre qui apprend plein de choses sur le monde du cinéma des politiques...
Mais revenons sur Valérian en deux parties, d’abord ce que je n’ai pas aimé :
- le scénario et l’histoire trop simpliste;
- la mauvaise interprétation de ma part du terme spatio-temporelle qui me faisait attendre plus de la notion temps;
- l’humour raccroc trop direct et donc peu raffiné;
- la voie éraillée de l’actrice et une morphologie limite anorexique.
ce que j’ai aimé :
- la musique de Bowie au départ avec Major Tom;
- les trois informateurs;
- le peuple de la planète Mu (même s’ils ont un air de peuple na'vi Avatar)
- quelques scènes de l’espace (même si quelquefois certainement en raison de la 3D des passages sont sombres);
- la danseuse du cabaret.
Difficile d’en dire plus sans spoiler alors je m’arrête là
En conclusion:
Ce fut quand même un régal pour les yeux, dommage pas d’immersion et de ressenti "whaoh" comme pour Avatar et qui font que je suis capable de retourner une deuxième fois voir un film.
Note
[1] Livre: Luc Besson L’homme qui voulait être aimé, la biographie non autorisée de Geoffrey Le GUILCHER