Non vous ne rêvez pas j’ai bien dit des mirabelles et qui plus est toutes fraîches ramassées de l'arbre.

Ça c’est pour les puristes, car les mirabelles ne se cueillent pas comme les cerises mais simplement en mettant une bâche au sol et en secouant le mirabellier.

Ici à Saint Etienne de Tulmont dans la proche banlieue de Montauban, la terre se prête bien au mirabellier directement venu de Lorraine.
La terre boulbène lui plaît bien et c'est pareil chez un voisin originaire des Vosges ainsi que chez le beau-frère quelques centaines de mètres plus loin.
Depuis 3 ans nos mirabelliers sont tardifs, je veux dire par là qu’avant nous récoltions les mirabelles aux alentours du 14 juillet avec un bon mois d’avance sur l’Est.
Cette année nous semblons même en retard d’après ce que j’ai pu lire sur le Net, car des articles semble dire que la fête de la mirabelle programmée habituellement fin Août à Metz se ferait sans sa reine (la mirabelle bien sur).

Ma recette préférée de tarte à la mirabelle est la suivante (plus simple y a pas) :

1. Prendre les mirabelles juste ramassées ;
2. Les passer un petit coup sous l’eau ;
3. Les dénoyauter ;
4. Étendre une pâte feuilletée sur une feuille sulfurisée ;
5. Placer les mirabelles coupées en essayant d’en placer le plus possible ;
6. Mettre au four bien chaud;

La petite astuce de fin de cuisson : Prendre un peu de sucre en poudre, le répandre et mettre un petit coup de grill cela aidera à avoir une petite cristallisation sur le dessus. Ainsi il y aura le croquant de la pâte feuilletée, le moelleux des mirabelles et une ultra-légère caramélisation sur le dessus.

La tarte accompagnée d’une glace au yaourt bulgare^[1] me régale les papilles.

Voila c’est le premier billet d’une petite série de la catégorie Cuisine et recette, n’hésitez pas à faire vos commentaires ou compléter avec vos tours de main.

Je reviens compléter avec des infos de nombre de mirabelles et des illustrations un peu plus tard