C'est rigolo de voir pour la future devanture du Leclerc commencer par faire apparaître le passé.
Je fréquente ce Leclerc depuis une grosse vingtaine d'années, au début quand je venais sur Montauban
en vacances j'étais sidéré par des choses impensables sur Metz ou même Lyon.
En effet il m'arrivait souvent de voir des rayons en manque d'approvisionnement, pour être sûr d'avoir de tout il valait mieux se rendre dans le supermarché le matin. Les choses ont bien changé, je dirais que le Sud rattrape l'Est et la région lyonnaise.
Il n'y a pas que les supermarchés qui me procuraient de gros étonnements, il y avait aussi les travaux, ils pouvaient durer des années j'avais ainsi l'impression que la quatre voies d'Albasud à l'autoroute menant à Toulouse ne se finirait jamais.
Là aussi, il y a eu amélioration, les nouveaux échangeurs dont je n'ai jamais compris qu'il ne soit pas présent à la construction de la quatre voies n'ont pas trainé.
Et oui le Sud progresse et c'est tant mieux non ?
1 De Solexine -
En effet, comme vous, j'ai eu la surprise de voir surgir le "Leclerc Aussonne du passé" (mais pas si vieux que çà finalement) et de prendre les façades en photo, pour se souvenir...
Avec-vous connu l'époque où il n'y avait qu'un seul supermarché à MONTAUBAN ? C'était à l'emplacement de l'ancien Auchan, aujourd'hui démoli, bien avant que l'enseigne ne s'appelle Mammouth ou Euromarché. Le magasin s'appellait "Korvette" (rien à voir avec la Chevrolet du même nom).
Je ne voudrais pas dire de bêtise mais je crois qu'il a ouvert en 1969 et l'attraction unique à MONTAUBAN était la cafeteria (pourtant très moche, inconfortable et très formica). Sur les dernières années du supermarché, elle a fermé et servait d'entrepôt, car jamais restaurée depuis les débuts.
A l'ouverture de Korvette, habitant Puylaroque, on ne venait à CAUSSADE qu'une fois par sermaine, à MONTAUBAN une fois par mois environ, et manger à la cafeteria était un événement !
Oui, mais les petits commerces fonctionnaient bien. Je me souviens encore de l'épicerie Battut de Puylaroque, avec ses prix affichés en NF (nouveaux francs) qui ne désemplissait pas, ainsi que de sa concurrente, l'épicerie Bertolotti, et la boulangerie Penche avec ses carreaux de faïence rose (il y avait deux boulangeries à Puylaroque, en sus de la boulangerie Soupa à Labastide de Penne (four à bois), et de la boucherie Gailhouste Père avec les fautes d'orthographe sur le tableau des promotions, et l'événement : l'ouverture de la quincaillerie Tessadri. Tout cela n'existe plus depuis bien longtemps.
Qui se souvient du Tarn-et-Garonne des années 60, quand Puylaroque avait encore un camping rudimentaire, que Caussade était une bourgade calme et sans histoires, que la RN 20 traversait MONTAUBAN, et que le faubourg Toulousain regorgeait de commerces et de concessionnaires automobiles ?