Voici ce que j'ai envoyé ce soir à la députée de ma circonscription, peu de chance que cela apporte quelque chose d'autant qu'elle est dans les petits papiers du pouvoir en place.
Néanmoins comme je l'ai indiqué à la fin de ce mot j'ai la sensation de ne pas avoir été complice du toujours moins de libertés, il est loin le temps ou nous pouvions gamin monter dans la benne du camion pour accompagner un oncle sur un chantier, monter sur le pont du Gard, visiter le mont Saint Michel sans avoir à mettre la main au porte monnaie...
Madame la députée, électeur de votre circonscription puisqu’habitant Saint Étienne De Tulmont je souhaite vous faire connaître cette lettre de Laurent Chemla publiée à cette adresse
Les propos qui y sont tenus résument parfaitement ce que je ressens et ce que je pense aussi. Il est évident que vous n'irez certainement pas affronter votre bord politique, mais je souhaite néanmoins être sûr que vous avez bien tous les tenants et aboutissants des méfaits de cette loi.
La lettre de Mr Laurent Chemla n'apporte pas de solutions, néanmoins de mon côté je pense que la lutte contre le terrorisme passe en premier et avant tout par la participation de nous tous citoyens ou simples humains. J'ai pu lire ici ou là que cette loi devrait coûter dans les 6 milliards d'euros dans un premier temps, puis nécessitera un budget très conséquent les années suivantes.
Je souhaiterai donc que ce crédit soit plutôt affecté en premier aux prisons, à la justice ainsi qu'à nos forces de l'ordre.
En effet, je pense qu'en tant que citoyen si nous avions une justice rapide et efficace, des forces de l'ordre à l'écoute nous pourrions ainsi participer facilement a cette lutte. Il n’y a pas si longtemps que cela les gendarmes passaient régulièrement dans les villages, ils s’arrêtaient facilement chez les gens voire même participaient aux activités, ils avaient ainsi une connaissance fantastique de leur secteur.
Avec Nicolas Sarkozy, mais cela a commencé bien avant ils ne connaissent plus aussi bien les gens de leur secteur, ils sont bien plus souvent au bord des routes, pire lorsque l'on a besoin d'eux c'est la gendarmerie de permanence qui intervient et une fois terminé on pourrait se dire que c'est la gendarmerie dont on dépend qui va reprendre le dossier eh bien non (cas concret d'une dégradation faite sur une boutique à Villemade c'est la gendarmerie de Caussade qui intervient alors qu'il y a une gendarmerie à Lafrançaise et bien le lendemain il faut aller courir jusqu'a Caussade pour le dépôt de plainte).
Avec ces 6 milliards redonnons du temps a nos gendarmes et nos policiers de bien connaître leur secteur, rendons-les accessibles aux gens, construisons des prisons qui permettent d'isoler complètement les détenus, a l'heure actuelle un délinquant qui va en prison = un délinquant qui va en stage de perfectionnement, il ressort avec des combines et surtout un carnet de contact tip-top.
Laissons tranquille internet, mettre en place cette loi va provoquer le déplacement du web vers les profondeurs, je qualifierai actuellement le web de quasi transparent (encore que pour protéger leurs données business contre leur concurrent Google, Facebook et d'autres migrent vers le https, mais cela reste du petit chiffrage) tant il est facile pour nos services d'état de retracer ce qui s'y passe ou s'y est passé.
Par contre avec votre loi vous nous préparez un internet obscur, vous allez devoir interdire les cryptages dans un premier temps, mais la communauté passera aux méthodes de stéganographie, puis fleurirons en même temps des algorithmes d'échange de données massives, les adresses IP deviendront difficilement traçables (je pourrais la encore vous abreuver avec du concret de plaintes qui sont classées sans suite simplement parce que l'adresse IP qui a servie à venir pirater les centraux téléphoniques de nombreuses entreprises en ce début d'année provenaient de Cuba) et les 6 milliards d'euros seront partis en fumée.
Voilà agissez comme bon vous semble, pour ma part, vous avoir écrit soulage un peu ma conscience.
Avec mes respectueux hommages, je vous prie d’agréer, Madame la Députée, l’expression de ma considération la plus distinguée.