Petit retour d'expérience de piscine aux environs de Montauban
Pour mes fidèles lecteurs vous savez tous que j’habite à une poignée de kilomètres de Montauban, il y a maintenant 5 ans une grosse promo de piscine hors sol à Carrefour avec un filtre à sable et une pompe digne d’un bassin dé 30 m3 m’a décidé pour cette acquisition tout en ayant une petite idée derrière la tête.
Cette idée je vous la livre de suite c’était d’enterrer ma piscine hors sol vu le faible prix, je me suis dit vaille que vaille cela aura déjà plusieurs intérêts pour la réalisation de ma vraie piscine :
- trouver le bon emplacement à ma piscine ;
- appréhender le traitement et les éventuelles corvées d’exploitation ou d’entretien de ma piscine;
- et le meilleur argument pour moi d’avoir ma propre expérience.
Je choisis donc mon emplacement, pour cela une petite recherche sur le net et des discussions avec des amis me permet de tirer les enseignements suivants :
- ensoleillement = température de l’eau = temps de baignade ou d’utilisation, l’emplacement sans ombre est donc facile à voir par contre ce qui peut être un peu plus difficile c’est d’anticiper aussi un arbre ou une construction future qui pourraient alors faire le l’ombre à la piscine;
- vent[1] = froid = évaporation d’eau, là aussi on fait un peu comme on peut, au début je voulais faire une petite bute coté vent dominant (ici le vent provenant de Bordeaux) mais je n’ai pas eu assez de terre. Par contre nous avons un autre vent qui souffle très fort souvent en novembre et en mars avril c’est le vent d’autan pas de chance pour moi en amont de la piscine chez le voisin il y a un très grand chêne, lors du premier passage du vent d’autan il garde encore ses feuilles elles ne sont plus vertes mais reste accrochées par contre courant avril ou mars celles qui étaient restées finissent en partie dans et autour de la piscine;
- arbres = ombre = feuilles = temps supplémentaire pour l’entretien;
- nature du sol = stabilité = pérennité dans le temps;
- dégagement = passage autour de la piscine = facilité pour l’entretien.
Voici maintenant mon petit historique :
En 2000 je creuse donc mon trou, ma piscine hors sol fait environs 1,20 pour 1,10 mètre d’eau je la laisse dépasser du sol de 20 bon centimètres. Dans le mois qui suit je construis un petit abri bétonné lui aussi semi-enterré de 1,10 x 1,20 et de 0,90 mètre de profondeur, à ce moment-là je voulais un truc discret et qui mette un peu ma pompe et filtre à sable protégé du petit gel.
En 2001 je mets en place une terrasse en bois pour venir un peu au-dessus du bord de la piscine, c’est du bois à bas prix (arrivage brico-dépôt pour ne pas le citer) il est traité autoclave.
En 2002 fin de vie de la bâche à bulles, ces dernières partent en morceaux dans la piscine.
En 2004 pour ne pas avoir à utiliser de produit pour la mise en service du début de saison j’ai vidé l’eau comme je l’avais fait les années précédentes, malheureusement pour moi je n’ai pas assez attendu entre deux périodes de pluie pour le faire, si bien qu’un côté de la piscine s’est vu faire le plongeon, nous avons réparé tant bien que mal, le liner qui était sans plis suit maintenant les tôles cabossées. Le panier du skimmer n’a pas apprécié les différentes gelées, les pastilles de chlores il commence à se désagréger.
En 2005 premier pépin, le tuyau d’aspiration de piètre qualité a fini par se percer puis l’année d’après, celui de refoulement. J’en ai profité pour refaire celui d’aspiration avec du PVC, c’est que fichtre j’y ai gagné en débit par rapport à du tuyau souple annelé d’un diamètre à peine inférieur.
Les traitements :
Je tourne avec l’eau du puits, en début de saison quand il fait encore un peu frais je mets plusieurs berlingots d’eau de javel par la suite en plein été je tourne à un a deux galets de chlore multifonction par semaine. Pour le temps de filtration j’ai deux à 4 heures par nuit, c’est fonction de la température de l’eau et du temps de baignade, je mets en route la filtration 30 minutes à 1 heure avant la baignade et je coupe à l’issue. Si les gamins ont passé l’après-midi dans l’eau il y a donc eu entre 3 à 6 heures de filtrage dans ce cas je ne filtre pas la nuit, je fais donc un peu un mix de temps entre baignade et filtrage de nuit ce qui donne une moyenne quand l’eau est au-dessus de 26 de 4 à 6 heures par nuit pour un bassin de 20m3.
Conclusion de 6 années :
Déjà la première bonne surprise c’est la durée à part mon idiotie de 2004 pas de problème important grâce à :
- le fait que j’ai pas eu de plage bétonnée m’a permis d’intervenir sur ma fuite de tuyau facilement;
- mon abri semi-enterré me permet de ne pas me faire piéger par les premières gelées et ainsi voir mon filtre à sable ou ma pompe éclater;
- le bois simplement autoclave de brico résiste fort bien après 4 ans.
Les moins:
- rappelez-vous le choix de l’emplacement je m’étais bien renseigné j’avais bien écouté sauf que finalement j’ai mis le skimmer à l’opposé de ma plage. Étant d’un accès peu aisé il est pénible pour moi d’aller voir chaque jour si un lézard, un petit rongeur ou même une grenouille ou crapaud ne sont pas piégés dedans. Par contre le skimmer étant du côté opposé au vent dominant c’est une bonne aide pour lui pour l’aspiration des déchets flottant.
Ce que j’ai donc retenu pour le passage maintenant à une vrai piscine :
- la forme elle sera rectangulaire pour plein de raisons, il sera possible par exemple d’y adapter un volet flottant facilement, il sera facile de trouver une bâche, il sera facile d’y faire un abri.
- le ou les skimmers seront accessibles pour la petite visite du matin
- l’emplacement sera quasiment le même.
Rafraîchissante la première photo non ?
Notes
[1] Penser à mettre le ou les skimmers coté opposé au vent dominant cela aide pour aspirer plus vite les saletés flottantes