Le plus haut clocher du Tarn-Et-Garonne ?

 

Un jour, lorsque j’aurais parcouru en long en large et en travers notre cher département je pense que je ferai un petit QUIZZ sur notre département.

En attendant deux petites questions :

  1. Où se situe le plus haut clocher du département ?
  2. Où se trouve la plus longue voûte romane ?

Le plus haut clocher est celui de Caussade

 

La plus longue voûte romane est celle de l’église de VAREN.

 

Ciné plein air Abbaye de Belleperche

Une bonne soirée que cette nocturne du samedi 5 Août,
merci à Gérald et Frédéric ce fut un bon moment de passé dans un haut lieu historique du Tarn-et-Garonne à savoir l’abbaye de Belleperche.

Pendant trois soirs furent projetés au sein du cloître à demi ouvert des succès cinématographiques du box office français. Avec un petit groupe d’amis ne pouvant nous libérer avant c’est au dernier soir que nous avons assisté à la projection de "Le bonheur est dans le pré".
Ce soir-là ce fut "Le bonheur est dans le cloître" et oui un bon moment de rigolade avec les ex Deschiens, Michel Serrault, Eddy Mitchell Sabine Azéma..

Pour voir un petit peu le contexte voici une photo poussée au maximum de ce j’ai pu au niveau luminosité la séance ayant débuté la nuit aussi. Nous pouvons ainsi apercevoir une partie du cloître.


Cinéma plein air Abbaye Belleperche

 

Bon allez maintenant reste plus qu’à pister les prochaines projections :
Le 09 août : NEGREPELISSE : Le Château ambulant, Esplanade du Château
Le 16 août : BIOULE : Million Dollar Baby, Château
Le 23 août : BRUNIQUEL : Le rôle de sa vie, Esplanade des Châteaux

 

Etrange monument dans notre campagne

Pour les plus curieux dans ma galerie photos du Tarn et Garonne figure un bien étrange monument, je veux parler de l’église inachevée Sainte-Thérése de Léojac.

Souvent je reçois des mails d'internautes intrigués par cette construction, je me suis donc mis en quête de renseignements ou d'informations la concernant.

Vue de coté de l'église inachevée Sainte Thérése de Léojac

Tout d’abord quelques chiffres et dates :

  • 1931 Les premiers travaux (Chemin d’accès, puits de 10m)
  • 1935 Concours d’architectes
  • Coût initial estimé : 1 200 000 Francs
  • 7 Octobre 1937 Début des travaux
  • 4 Jours pour les fondations (des équipes de 30 à 40 personnes se relayent)
  • 20 Novembre 1937 Deux mètres de hauteur de mur
  • 5 Février 1938 Sept mètres de hauteur de mur
  • 12 Avril 1938 Dix-huit mètres
  • Fin Avril 1938 le clocher s’élève à 36 mètres
  • 31 Juillet 1938 Mise en place d’un drapeau tricolore
  • 2 Août 1938 le drapeau est remplacé par une croix en fer forgé de 10 mètres de hauteur
  • Fin Août 1938 arrêt des travaux puis la guerre
  • 1944 au lendemain de la libération les travaux sont définitivement arrêtés

 

Ces dates et informations proviennent d’une conférence donnée par Mr MAURIERES ancien Maire de Léojac, ce document (« Histoire d’un projet avorté 1928 - 1938») est peut-être disponible auprès de la mairie, je dis bien peut-être.

 

Dans mon entourage. La maman de mon épouse (79 ans) se souvient d’un certain Ville---- [1] de Saint Etienne de Tulmont qui, avec le l'Abbé GARIBAUD [2] pendant la guerre passaient dans les fermes et habitations quémander de l’argent.

Le curé d’après ce qu’elle me dit ne faisait pas trop de commentaire sur les dons mais ce Ville---- mettait la pression. Je cite ma belle-mère lorsqu’elle se souvient de l’Abbé :

 L’Abbé présentait très mal (soutane déchirée, sale…) il faisait fabriquer des médailles Sainte-Thérèse et il vendait celle-ci sur Lourdes ou sur Montauban afin de financer cette église 

Dans un extrait de la conférence du maire de Léojac nous pouvons lire aussi à propos des paysans du Tarn-Et-Garonne:

Certains d’entre eux s’engagent même à fournir 1 ou 2 journées supplémentaires destinées à

 …compenser les journées que ne pourraient donner des familles gênées par la maladie, ou trop pauvres pour payer des remplaçants… 

Une autre citation de  La croix  du 26 octobre 1938

 … les paysans tiennent à éviter discrètement à des voisins plus déshérités qu’eux la honte de ne pas travailler de leurs mains à leur église… 

Loin de vouloir dénigrer l’église ou cette époque mais plutôt par ces quelques lignes d’apporter un témoignage supplémentaire pour tous ceux qui comme moi se sont ou se poseront des questions en passant ou en regardant cette église.

Vue de face de l'église inachevée Sainte Thérése de Léojac avec post-traitement pour dramatiser

Par ailleurs n’hésitez pas à venir témoigner par le biais des commentaires de ce petit billet, sur une photo de la galerie, quelqu’un me dit qu’un ouvrier s’est pendu pendant les travaux, je n’ai pas trouvé trace de cela.

Je suis preneur de toute info, si vraiment vous en détenez beaucoup et souhaitez faire partager cela je suis partant bénévolement s’entend pour publier ou faire un mini site web sur ce monument et cette mémoire.

Pour finir rendons hommage à ces paysans du Tarn-Et-Garonne mais aussi aux gens qui ont donné de leur temps et de leur argent pour ce projet, car ce fut quand même un grand projet trop grand peut-être pour cette petite ville de Montauban et ce petit village.

A+

Notes

[1] Un habitant de Saint Etienne sûrement aisé disposant d'une carriole et qui transportait l'Abbé dans sa quête d'argent. J'ai volontairement tronqué le nom par respect envers sa famille.

[2] Abbé GARIBAUD : né en octobre 1872, nommé curé de Léojac le 21 Juillet 1927 finira sa vie à la maison de retraite de MontBeton en 1950, dans cette maison de retraite des briques de parement sauvées des différents pillages ornent la cheminée du chauffage centrale.

Au fin fond du Tarn-Et-Garonne...

J’ai nommé Varen petit village de 700 âmes, ce village est incontournable pour les passionnés d'art roman. A deux pas de l’Aveyron s’érige l’église romane de Varen, elle est classée dans le top des plus belles de France.

Christ à l'intérieur de l'église romane de Varen

Construite au 11 éme siècle elle possède une voûte aux dimensions imposantes pour l’époque. En effet près de 40 mètres de long pour l’époque c’est énorme. Plus tard viendra au 16 éme siècle viendra s’adosser contre l’église un château. Devant la chaleur de cette visite d’après-midi la visite a été écourtée. Je viendrais compléter ce billet avec des photos et une description plus détaillés de l’histoire de cette église et de ce village.

En attendant venez faire un petit détour par la galerie pour découvrir la voûte mais aussi quelques détails de ce monument de l’art roman.

À bientôt

Après une courte recherche voici quelques pages relatant de l’histoire du village et du prieuré de Varen:

Ps: Le site monuments-de-france.org semble ne plus être, voici ce qu’il y avait inscrit :

 

 

Le prieuré bénédictin, mentionné dans un acte de 972, ne fut que tardivement rattaché à l’abbaye d’Aurillac. Au sud de l’église reconstruite par les moines de la fin du 11e siècle, un ensemble conventuel fut édifié auquel on ajouta un château au début du 16e siècle pour servir de résidence aux doyens seigneurs des lieux. Sécularisé en 1561, le monastère devait être peu à peu abandonné et ses bâtiments voués à une lente dégradation. Dès la fin du 17e siècle, le cloître était ruiné. À la Révolution, lors de la suppression du chapitre et de la vente de ses possessions comme biens nationaux, seuls demeuraient le château et l’aile conventuelle mitoyenne qui lui servait de dépendance. Reliant l’église et le château, le bâtiment conventuel du 14e siècle, seul vestige en élévation de l’ancien monastère, a été récemment acquis par la commune qui souhaite en entreprendre la réhabilitation.