Deshydrateur en autoconstruction

En effectuant le tri dans mes photos, je suis retombé sur quatre photos, prises en 2002 chez un de mes oncles véritable génie du bricolage.

Deshydrateur en autoconstruction (Face avant)

Comme vous pouvez le voir sur les photos, il s'agit d'une sorte d'armoire, avec un panneau à l'avant démontable qui permet ainsi d'accéder aux tiroirs de séchage.

Le dessus de cette armoire est équipé d'une sorte de couvercle avec un système permettant de régler le débit d'air.

Sur l'arrière, nous pouvons voir un ventilateur avec à l'intérieur une résistance de machine à laver le linge.

Cette autoconstruction de séchoir permettant la déshydratation est construite à partie d'élément de récupération.

Je n'ai pas encore ressorti de l'appareil qui enregistre le son pour écouter ce que disait mon oncle. Il faut que je me mette à la recherche de cet appareil qui doit être au fond d'un tiroir. Une chose est sûre c'est que cette tour de séchage était fonctionnelle, les champignons déshydratés qu'il nous avait donnés en attestent. Quel régal les sauces, faites à base de girolles, trompettes de la mort et autres champignons des bois lorsqu’ils ont été déshydratés. Cette déshydratation agit comme un exhausteur de goût, évidemment il faut aimer.

Tiroir pour séchage des aliments

Ayant revu le séchoir de mon oncle sur les photos, voici en vrac quelques réflexions que je me suis faites pour améliorer ou optimiser un peu.

Questions ou réflexion pour un bon séchoir de fruits et légumes :

  • quelle température d'air est-elle optimale ?
  • je verrais bien des tiroirs de taille plus petite et surtout passant directement au lave-vaisselle ;
  • un filtre serait pas mal en entrée de l'air, afin d'éliminer toutes les poussières brassées involontairement autour de l'appareil ;
  • quelle puissance est idéale, ce sera en fonction de la taille certainement et des matériaux.

Système de régulation flux d'air chaud humide

Pour la température, selon le site deshydrateur.org, ils ont retenu deux températures :

  • 57 °C pour les fruits ;
  • 52 °C pour les légumes.

Je ne pensais pas qu'il faille des températures si élevées, puisqu’avant l'apparition des déshydrateurs modernes il était courant de faire sécher ses aliments au soleil.

Pour celui de mon oncle, mais son séchoir est de grande taille il y a une résistance de chauffage certainement de plus de 2KW puisque provenant d'une vieille machine à laver le linge.

Je continue avec mes réflexions plus ou moins en vrac pour la réalisation en autoconstruction :

Le premier prix d'un déshydrateur est approximativement de 110 euros, il ne faudrait donc pas dépasser cela, je dirais qu'un chiffre raisonnable serait alors d'environs 50 euros.

Quelques pistes pour de la récupération :

  • un vieux convecteur ;
  • un vieux frigo ou une vieille armoire ;
  • un vieux four peut-être ;
  • un ventilateur de sèche-cheveux ;
  • pour la régulation en température, je n'ai pas trop d'idée je crois qu'il faut la construire ;
  • pour les clayettes, ce n'est pas évident non plus, si je veux qu'elles passent au lave-vaisselle, il faut soit du plastique ou un mix plastique inox ;

Vue arrière, entrée air et le réchauffeur

Je verrais bien aussi, pourquoi pas une partie utilisant l'effet de serre sur le séchoir afin d'optimiser la partie consommation énergie, on pourrait imaginer une façade du séchoir équipée d'une vitre devant une plaque métallique et ainsi juste un ventilateur pour optimiser le séchage.

En conclusion, pour que ce soit rentable il faut déjà avoir à disposition pas mal d'éléments, sinon il ne reste que l'intérêt de faire soi-même quelque chose qui soit adapté exactement a ses besoins, une chose est sûre c'est que le déshydrateur fait maison, prendra plus de place que ceux du commerce et que le critère économie ne peut pas trop être pris en compte non ?


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